XVIIe siècle

A l’origine, la toile, que l’on peut voir sur le revers de façade, à gauche de l’entrée principale, ornait l’autel dédié au Crucifix et à sainte Marthe. L’œuvre montre la Crucifixion du Christ, mais la croix est privée du corps de Jésus. On dit qu’il y a eu une croix en bois, représentant Jésus crucifié, fixée au-dessus du tableau, qui ensuite a été déplacée dans une autre église. Un crâne est déposé au pied de la croix; ce serait celui d’Adam, pour mettre en relation le péché originel et la rédemption offerte par Jésus à tous les hommes, mais aussi le Calvaire, le lieu des exécutions capitales (Golgotha signifie crâne). A côté de la croix nous trouvons, à gauche, les femmes pieuses avec Marie qui s’évanouit dans les bras de Marie-Madeleine et Marie de Cléophas sous l’effet de la douleur extrême, et à droite, saint Jean Évangéliste et un évêque carmélitain, peut-être saint André Corsini.

Le Christ meurt à la neuvième heure du Vendredi saint, à trois heure de l’après-midi, et à ce moment-là, comme elle est représentée dans le tableau, une obscurité surnaturelle tombe sur toute la terre.

La prédelle attachée à ce tableau est maintenant en-dessous de l’œuvre de Beccafumi; elle est composée de cinq panneaux; des épisodes de la vie de quelques . . .